
L’attribution des récompenses EEX repose sur la mise en jeu volontaire de NFT associés à des projets carbone validés. Seuls les détenteurs de NFT actifs sur la plateforme Earth Exchange peuvent accéder à ces récompenses, en conformité avec les paramètres programmés du protocole.
Chaque NFT représente une unité territoriale enregistrée, intégrée au registre global, et participe ainsi au calcul des droits à récolter. Le mécanisme assure une traçabilité complète via la blockchain, garantissant que les récompenses ne peuvent être générées qu’en lien avec des projets enregistrés et conformes. Ce système renforce la légitimité des crédits tout en éliminant les risques de double comptabilisation.
Une fois récoltées, les récompenses EEX peuvent être converties en tokens LCD (Lowest Carbon Denominator) ou CUT (Carbon Utility Token), selon leur niveau d’impact carbone. La conversion est soumise à l’autorisation de l’ONG partenaire, qui agit comme garant de la rigueur scientifique et de la conformité du processus.
Le protocole prévoit une correspondance fixe entre le poids de carbone mesuré et l’unité tokenisée (1/3 tonne de CO₂e = 1 USDT équivalent en LCD). Ce mécanisme renforce la crédibilité des jetons carbone en assurant une conversion fondée sur des mesures précises et un registre vérifiable, encadré par des standards issus du cadre UNFCCC.
Les tokens LCD et CUT, une fois émis, peuvent être échangés sur des plateformes d’actifs numériques centralisées ou décentralisées, selon les choix du détenteur. Ces jetons, qualifiés d’utilitaires, ne représentent pas une monnaie mais une réserve de valeur carbone traçable.
Leur mise en circulation sur les marchés secondaires permet aux entreprises émettrices de les racheter comme moyens de compensation, tout en offrant de la liquidité aux porteurs de NFT. Cette approche crée une infrastructure financière cohérente, alignée sur les mécanismes de marché, facilitant la transition climatique sans compromettre la transparence réglementaire ni la qualité des crédits.
Face à la prolifération de pratiques de compensation douteuses, le protocole Earth Exchange apporte une réponse fondée sur la transparence, l’auditabilité et l’intégrité. Chaque récompense, token ou transaction est enregistrée sur une blockchain publique, empêchant toute double utilisation, falsification ou exagération de l’impact carbone.
Ce système élimine les biais de validation existants dans certains registres privés et supprime les conflits d’intérêts. En garantissant un lien direct entre territoire physique, capacité mesurée de séquestration et unité numérique, la plateforme réduit drastiquement le greenwashing, rendant chaque compensation démontrable, mesurable et opposable.