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Technologies de mesure et classification des terres
Pour fiabiliser la comptabilisation carbone, Earth Exchange s'appuie sur une classification environnementale, des capteurs IoT et un moteur algorithmique autonome. Cette approche renforce la crédibilité du marché carbone volontaire.
Investir dans les projets carbone
Actualités
Algorithmes décentralisés et registre distribué
L’Earth Exchange repose sur une architecture décentralisée s'appuyant sur une technologie de registre distribué (DLT), renforcée par des algorithmes autonomes. Ce socle permet de garantir l’intégrité des données de séquestration carbone à l’échelle mondiale, en assurant une traçabilité immuable sur la blockchain.
Chaque transaction, enregistrement de parcelle ou attribution de récompense EEX est automatiquement vérifié par le protocole et visible publiquement.
Cette transparence algorithmique réduit considérablement les risques de manipulation, de double comptabilisation ou d’atteinte à la légitimité des crédits. Le réseau fonctionne sans autorité centrale, mais sous supervision cryptographique constante, assurant fiabilité et résilience du système.
Classification des terres C1 à C10
La plateforme Earth Exchange classe chaque mètre carré de la planète selon une grille environnementale en 10 niveaux (C1 à C10), définissant leur potentiel de séquestration carbone. Ce classement repose sur la nature de la couverture du sol, allant des zones désertiques (C1) aux forêts tropicales et zones humides (C10), et prend en compte les caractéristiques physiques, biologiques et climatiques du territoire.
Cette typologie issue des méthodologies UNFCCC permet de standardiser l’évaluation environnementale et d’assigner une valeur carbone objective à chaque parcelle. Le niveau de classification influence directement le volume de récompenses EEX généré, formant la base de calcul du LCD.
Intégration des technologies de géolocalisation IoT par satellite
Afin de garantir une mesure précise et actualisée de l’impact carbone, EEX intègre plusieurs technologies de pointe : géolocalisation par le système What3Words, imagerie satellite et capteurs IoT. Chaque mètre carré de terre est géo-référencé via un identifiant unique à 3 mots, facilitant l’enregistrement et la traçabilité des projets dans le registre.
L’imagerie satellite et les objets connectés permettent ensuite de surveiller l’évolution des puits de carbone en temps réel, en fournissant des données fiables sur la couverture végétale, l’humidité des sols ou les taux de biomasse. Ce couplage technologique renforce l'automatisation du protocole et sa capacité d'auto-calibrage.
Calculs automatisés des récompenses et auto-calibrage
La plateforme calcule automatiquement le volume de récompenses EEX à distribuer, selon les paramètres techniques de chaque projet carbone. Ces calculs sont réalisés par un moteur algorithmique qui s’appuie sur les données scientifiques normalisées issues des classifications C1-C10, croisées avec les métriques issues des capteurs ou satellites.
Le protocole est conçu pour s’auto-ajuster : en fonction des évolutions du climat, des performances du sol ou de la couverture végétale, les valeurs peuvent être recalibrées sans intervention humaine. Ce mécanisme d’auto-calibrage garantit la cohérence des allocations EEX avec la réalité écologique du terrain.
