Sur les 176 pays étudiés, la moyenne fait apparaître une couverture forestière de 32 % et des émissions annuelles de CO₂ autour de 35 Mt.
Superficie forestière par rapport au 32% de la moyenne mondiale.
Pollution pondérée entre la moyenne mondiale et la surface du territoire.
L’archipel indonésien abrite certains des écosystèmes tropicaux les plus riches et les plus fragiles de la planète. Entre les forêts marécageuses de Kalimantan et les mangroves profondes de Sulawesi, la pression exercée sur les sols, les littoraux et la biodiversité est constante. La forêt joue ici un rôle central comme retenir l’eau, filtrer l’air et réguler les moussons. Mais dans certaines zones comme Sumatra ou Papouasie occidentale, l’équilibre reste précaire entre expansion agricole, exploitation minière et tensions foncières.
Les paysages forestiers du centre de Java aux confins de Bornéo portent encore les traces de défrichements successifs, parfois irréversibles. Face à ces dynamiques, des initiatives locales émergent pour valoriser une gestion plus sobre des ressources. Restaurer, préserver, régénérer deviennent des principes d’action pour renforcer les sols vivants et ralentir l’érosion. À travers des projets de reforestation ou la réhabilitation de zones humides, certains territoires montrent qu’un autre modèle est possible, alliant stabilité écologique et développement rural.
Les crédits carbone issus de ces régions ne se limitent pas à une comptabilité d’émissions. Ils traduisent souvent un engagement collectif porté par des communautés forestières, des pêcheurs côtiers ou des agriculteurs en transition. À Aceh ou dans le sud de Sumatra, chaque arbre replanté ou zone restaurée devient un point d’ancrage pour une économie bas carbone. Ces actifs, adossés à des surfaces concrètes, offrent une nouvelle lecture des territoires tropicaux , celle d’un capital vivant, mesurable et transmissible.
Pour les acteurs engagés dans la transition climatique, l’Indonésie représente une zone de contact entre fragilité systémique et potentiel d’action. Loin des grandes déclarations, c’est dans les clairières de Kalimantan, les estuaires de Java ou les forêts de Flores que s’inventent des solutions de terrain avec ProlifQ et Earth Exchange. C’est aussi là que la traçabilité, la reconnaissance locale et l’alignement avec les objectifs climatiques prennent tout leur sens.